Les paiements par carte bancaire
Aujourd’hui, le règlement par carte bancaire est le moyen de paiement le plus plébiscité par les Français. Celle-ci permet de régler de manière simple, rapide et sécurisée aussi bien pour des transactions nationales qu’internationales. Ainsi, les paiements B to C sont majoritairement réalisés grâce à ce moyen de paiement. En 2020, près de 490 milliards d’euro de dépenses dans les magasins ou sur internet ont été réglés par les 72,7 millions de cartes bancaires françaises, soit environ 60% des dépenses de consommation courante.
L’utilisation de la carte bancaire représente également une part de marché importante dans les ventes B to B. Utilisée en tant qu’alternative aux virements bancaires, chèques ou paiement en comptes pour les faibles montants, généralement inférieur à 5000€, elle se veut de plus en plus sécurisée, notamment grâce au 3D Secure 2.0.
Le prélèvement SDD plébiscité par les professionnels
Cependant, le paiement dans le secteur B to B est souvent régi par des process lourds, répétitifs et coûteux en temps et en argent. Les paiements entre professionnels sont plus importants et le risque d’impayé est plus mesuré.C’est pourquoi, les entreprises se tournent progressivement vers des alternatives comme le prélèvement SDD (SEPA Direct Débit).
Cette méthode proposée par les prestataires de paiement se base sur le principe du prélèvement bancaire. Elle permet d’encaisser des paiement en euros dans les 34 pays du SEPA (Single Euro Payments Area), que ce soit le règlement de transaction unique, des paiements récurrents, abonnements, etc.
Ce moyen de paiement fixe un ensemble de règles et de processus pour tous les prélèvements libellés en euros. Il n’existe donc aucune distinction entre les prélèvements nationaux et transfrontaliers en euro. Les mêmes normes, délais et processus s’appliquent à tous les pays de la zone SEPA. Par ailleurs, contrairement au paiement via carte bancaire, le paiement par prélèvement SDD n’a pas de date d’expiration, ni de montant limite d’achat.
Ce type de moyen de paiement offre donc plusieurs avantages :
- Amélioration du flux de trésorerie : les entreprises ont connaissances de la date exacte de réception des paiements en euro en provenance des pays de la zone SEPA
- Meilleur contrôle de l’encaissement : contrairement au virement bancaire, qui doit être effectué à l’initiative du débiteur, le prélèvement est effectué par le créancier
- Réduction des coûts : plus de frais supplémentaires appliqués aux paiements en euro en provenance des autres pays de la zone SEPA
- Amélioration du taux de fidélisation et de conversion : contrairement au paiement par carte bancaire, plus de problème de plafond, ou de date d’expiration
Accès facilité à de nouveaux marchés : le prélèvement SDD rend l’encaissement des paiements en euro à travers l’Europe, moins cher et plus facile.
On compte aujourd’hui, 342 millions d’utilisateurs potentiels de ce moyen de paiement. Après la carte bancaire, le prélèvement SDD a donc la plus forte potentielle audience. Il génère environ 36 milliards d’euros de transferts chaque année.
La mise en place du prélèvement SDD
La mise en place du prélèvement SDD s’effectue en plusieurs étapes. En premier lieu, le créancier doit s’assurer qu’il dispose d’un Identifiant Créancier SEPA (ICS), fourni par sa banque, afin d’éviter tout rejet. Ensuite, il doit recueillir les informations bancaires des débiteurs (IBAN et BIC), puis établir et faire signer les mandats. Avant chaque prélèvement, le créditeur est dans l’obligation d’en informer les débiteurs (pré-notification). Enfin, celui-ci doit conserver toutes les autorisations de prélèvements et envoyer à sa banque tous les ordres de prélèvements SEPA.
En tant que prestataire de paiement, CentralPay propose des solutions complètes pour automatiser les processus d’encaissement complexes et permet aux e-commerçants, plateformes et places de marché d’optimiser leurs transactions à l’échelle locale et internationale.